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Une nouvelle étude vient de démontrer que les déchets en plastique, en particulier les sacs, étouffent littéralement la vie sous-marine. Biodégradables ou non, ces détritus finissent régulièrement dans les océans et viennent se poser sur les coraux. Ce phénomène est un véritable fléau pour tout l’écosystème marin, puisqu’il réduit considérablement le nombre d’organismes. Découvrez quelles sont les véritables conséquences de l’action des hommes sur les êtres vivants fragiles qui habitent les eaux du monde.

Une récente étude collaborative menée par le Dr Dannielle Green, un chercheur de l’IRC, financé dans le Groupe de recherche en biogéochimie au Trinity College de Dublin, a été publiée dans la revue Environmental Science and Technology. Le docteur, qui est le principal auteur du papier, y décrit des effets écologiques inquiétants de l’utilisation de sacs plastiques. C’est un constat accablant qu’ont fait les chercheurs : ces déchets plastiques étouffent la surface des sédiments côtiers en seulement 9 semaines. Et il ne s’agit pas d’une simple image. En effet, une fois que les sacs s’y déposent, ils empêchent l’oxygène, la lumière et les éléments nutritifs d’arriver jusqu’aux « microalgues » qui suffoquent sous les sacs.

Ces algues servent pourtant de nourriture à de nombreuses petites espèces, qui sont alors privées de source de nutriments essentiels à la survie. C’est alors l’ensemble de la chaîne alimentaire qui est fragilisée : les minuscules algues ne peuvent plus se développer sous les sacs, et leur population diminue, les vers et les bivalves qui s’en nourrissent sont à leur tour privés de nutriments, leur population diminue, et les poissons qui se nourrissent de ces derniers sont à leur tour en déficit d’éléments nutritifs… L’ensemble de l’écosystème est en danger. 

Des animaux atteints au cours de cette étude étaient déjà connus pour leur résistance face à d’autres types de pollution. Mais les plus sensibles, vivant par exemple dans les récifs coralliens, semblent plus touchés par les déchets plastiques, ils étouffent littéralement. D’après le professeur Richard Thompson, de l’École des sciences et du génie maritime à l’université de Plymouth : grâce à des études qui ont duré plus de 20 ans, « il est bien connu que les déchets plastiques peuvent être nocifs pour les organismes individuels, mais cette nouvelle étude révèle [quelque chose de bien plus inquiétant] ». Il ne faut compter que quelques semaines (neuf pour être exact) pour que ces sacs plastiques affectent de véritables communautés d’organismes : troublant « les services et la nourriture » qu’ils procurent aux autres.

Malgré l’état préoccupant des océans et de notre mauvaise gestion des déchets plastiques, leur production ne cesse d’augmenter. Ainsi, de 1,5 million de tonnes en 1950, nous sommes passés à une production de près de 300 millions de tonnes en 2013. Un véritable fléau qui n’est pourtant pas inévitable. Par exemple, près de 40 % de la production est dédiée aux emballages plastiques à usage unique.

De ce montant, les emballages à usage unique représentent près de 40 % et une partie non négligeable pourrait se retrouver dans le milieu marin comme la litière, transportée par des flux d’eaux usées, les voies navigables, le vent ou les marées. Encore plus troublant : les déchets plastiques représentent aujourd’hui près de 80 % de tous les détritus trouvés dans les habitats marins.

On pourrait se croire à l’abri d’une pollution encombrante pour les organismes marins, car aujourd’hui la plupart des déchets plastiques se disent biodégradables. Pourtant, « les mêmes effets ont été enregistrés, que le plastique soit biodégradable ou non. Alors que les plastiques biodégradables sont produits parce qu’ils sont censés être meilleurs pour l’environnement pour leur dégradation bien plus rapide, notre étude suggère que la vitesse à laquelle ils se décomposent peut ne pas être assez rapide [pour faire la différence face] aux sacs classiques dans les habitats marins », explique Dannielle Green.

L’auteur de l’étude ajoute que « même si les plastiques se dégradent et semblent « disparaître », ils persistent à exister dans les océans sous forme de micro-plastiques et pourraient nuire aux organismes marins qui les ingèrent. [Il y a ] une véritable nécessité de se concentrer sur la réduction [de nos déchets] et sur la réutilisation du plastique, plutôt que de concevoir des matériaux avec une dégradation accrue. Celle-ci pourrait conduire à une élimination inappropriée et à leur accumulation dans les milieux marins, compromettant aussi le système de recyclage.

 

Cette étude fait froid dans le dos. A la rédaction, on espère que l’on trouvera un moyen de réduire les productions de plastiques qui ne sont finalement pas justifiées et ont des conséquences graves sur la vie sous-marine. En attendant, nous pouvons tous, à notre échelle, faire un effort pour la planète, et éviter d’acheter des produits avec des emballages inutiles, ou se servir de sacs en tissu réutilisables. Et vous, avez-vous des conseils pour éviter de produire des déchets plastiques ?

Les LEGO sont des jouets qui ont marqué plusieurs générations et vous êtes peut-être de ceux qui y jouent encore aujourd’hui. Nous partageons avec vous 15 informations insolites de la fameuse marque danoise !

 

1. En 2012, l’entreprise a produit 45 milliards de briques

Pour atteindre la Lune, une colonne contenant 40 milliards de briques aurait suffi.

 

2. LEGO veut dire « joue bien » en danois (leg godt)

Coïncidence amusante, le terme lego signifie également « j’assemble » en latin.

 

3. Il n’existe que très peu de thèmes militaires dans les LEGO

Le fondateur Ole Christiansen a toujours refusé de promouvoir la guerre avec ses jouets. Il existe cependant des personnages soldats dans les thèmes Star Wars, Indiana Jones et Toy Story.

 

4. Une gamme de LEGO est spécialement destinée aux professionnels

LEGO Serious Play comporte des thèmes coûtant environ 750 euros chacun. Ces jouets sont destinés aux entreprises pour que les employés les construisent ensemble dans le but de renforcer l’esprit d’équipe et le management.

 

5. Entre 1979 et 1981, LEGO a distribué des briques en or à ses employés de longue date

Ces briques de 14 carats composées à 58 % d’or pur sont aujourd’hui estimées à 15 000 dollars chacune.

 

6. Il existe aujourd’hui environ 4 milliards de personnages LEGO

Il est prévu qu’ils dépassent la population humaine d’ici 2019.

 

7. LEGO est le plus gros producteur de pneus au monde

L’entreprise construit plus de 318 millions de pneus par an.

 

8. La société possède une pièce secrète nommée LEGO Memory Lane

C’est là que sont entassés un exemplaire de quasiment toutes les pièces de LEGO ayant existé. Au Danemark se trouvent aussi les archives sécurisées de plus de 4700 thèmes, protégées contre les incendies.

 

9. Les Master Model Builders sont des gens payés pour jouer aux LEGO

Pour décrocher ce type d’emploi dans l’entreprise, les candidats doivent construire un modèle complexe devant un jury qui évaluera leurs compétences.

 

10. LEGO Star Wars, la première licence de l’entreprise

Depuis 1999, des thèmes LEGO Star Wars sont régulièrement créés. Il existe même un X-Wing taille réelle, composé de 5 300 000 briques, réalisé en 17 336 heures.

 

11. Les premiers personnages étaient asexués et n’avaient ni bras, ni visage, ni jambes amovibles

Les figurines de gauche sur la photographie sont la première version des personnages LEGO que l’on connait aujourd’hui.

 

12. Il existe 50 jeux vidéo LEGO 

Les jeux vidéo LEGO ont commencé à voir le jour en 1997 et sont disponibles sur toutes les consoles.

 

13. Il y a plus de 915 millions de combinaisons possibles pour seulement six briques de LEGO 

En accord avec le National Geographic spécial Megafactories, les possibilités de combinaisons de LEGO sont quasi infinies.

 

14. Le plus grand set LEGO commercialisé est celui du Taj Mahal avec plus de 5922 pièces individuelles 

 15. En moyenne, il y a 62 briques de LEGO pour chaque personne au monde

 

En ce qui nous concerne, tous ces faits ne font qu’augmenter le prestige de LEGO et rendent cette marque encore plus mythique ! Cela nous a d’ailleurs donné envie de ressortir nos boites pour une petite partie :P. On n’aurait jamais imaginé qu’il existait plus de 915 millions de combinaisons possibles pour seulement 6 de ces briques ! Et vous, lequel de ces faits vous a le plus étonné ?

Malgré l’énorme influence qu’ils peuvent avoir sur la culture contemporaine, les États-Unis forment une république très jeune qui a elle-même été influencée lors de sa création. Ainsi, c’est grâce à des influences françaises, anglaises ou encore indiennes, que les 50 États formant le pays ont acquis leurs dénominations respectives. SooCurious vous invite à découvrir les significations étymologiques de tous les États américains.

Alabama

L’État où est né Forrest Gump (dans la ville de Greenbow) tient son origine de la tribu amérindienne Chactas. Dans leur langage, « Alabama » signifiait « nettoyeur de bosquets ». En effet, cette terre était remplie de chamans utilisant les plantes pour leurs vertus médicinales.

 

Alaska

D’influence aléoute, le mot « Alaska » veut littéralement dire « l’objet vers lequel l’action de la mer est dirigée ». En d’autres mots, cela correspond à un continent.

 

Arizona

L’étymologie du nom de cet État déclenche souvent des débats. Pour certains historiens, « Arizona » est une contraction de l’expression espagnole « zona arida » (« zone aride ») alors que pour d’autres, l’origine est basque et voudrait dire « bon chêne ».

 

Arkansas

L’Arkansas – dont le pin est l’un des symboles – est un État situé au sud des États-Unis. L’origine de son nom est mi-française, mi-sioux puisque le nom « Arkansas » est l’interprétation française du mot sioux « acansa », signifiant « lieu en aval ».

 

Californie

Une fois encore, les origines sont nombreuses et débattues. En latin, « climat chaud » se dit « calida fornax » et pourrait correspondre à l’étymologie de l’État de l’Ouest américain. D’autres pensent que « Californie » est un dérivé du paradis mythique de Calafia, qui apparaît dans l’ouvrage « Les Exploits d’Esplandien » écrit au XVe siècle par Garci Rodríguez de Montalvo.

 

Caroline du Nord et Caroline du Sud

L’expression « Caroline » est tirée du nom latin « Carolus », signifiant littéralement « Charles ». Ces noms sont donc des références au roi Charles Ier d’Angleterre, qui possédait ces terres. Les deux États – dont la salamandre est l’animal symbolique – font donc honneur à leur ancien propriétaire.

 

Colorado

Ce nom d’origine espagnole provient du fleuve Colorado, situé à proximité de nombreux sols en grès rouge de la région. En effet, « Colorado » veut dire « de couleur rouge » en vieil espagnol.

 

Connecticut

Le Connecticut est l’État de l’Université Yale et sa bibliothèque impressionnante. Il tire son du mot mohegan « Quinnehtukqut » qui veut dire « à côté de la rivière ».

 

Dakota du Nord et Dakota du Sud

États où les bisons aiment se prélasser, le Dakota du Nord et le Dakota du Sud tirent leurs noms de la tribu indienne éponyme. Tribu qui avait elle-même emprunté son nom au mot « dakhóta » signifiant « allié ».

 

Delaware

Considéré comme un paradis fiscal, le Delaware tient son nom du français. En effet, Thomas West, 3e baron De La Warr (comprendre « De La Guerre »), y a laissé son empreinte.

 

Floride

La Floride a été découverte le jour du dimanche des Rameaux, connu en espagnol sous le nom de « Pascua florida » (« Pâques fleuries » en français). C’est aujourd’hui le théâtre de Disney World, des Experts Miami et des alligators.

 

Géorgie

Connue pour être l’État de la pêche, la Géorgie doit son nom au roi George II de Grande-Bretagne. En effet, « Géorgie » est la version latine féminine de « George ».

 

Hawaï

Ce nom provient de l’île légendaire Hawaiki, territoire d’origine supposé des Polynésiens. C’est aussi le paradis des surfeurs.

 

Idaho

Recouvert à 40 % de forêts, l’Idaho est en réalité une grande supercherie de par son nom. George M. Willing avait en effet présenté le nom d’ »Idaho » au Congrès au moment de la création du nouveau territoire sous prétexte que cela signifiait « diamant des montagnes ». Malheureusement, cela était faux et au moment où la « blague » a été découverte, le nom était déjà courant.

 

Illinois 

En algonquin, « Illinois » veut dire « guerriers, hommes courageux ». Avec Chicago comme plus grande ville, cet État a de fortes influences françaises.

 

Indiana

Parsemé de grands lacs, l’État d’Indiana ne conserve pas tellement de suspense en ce qui concerne son étymologie : elle provient tout simplement des nombreux Indiens qui composaient l’État.

 

Iowa

Le mot « Iowa » provient de la tribu des Iowas qui vivaient sur place. Une influence française est néanmoins observable de par le nom de sa capitale : Des Moines.

 

Kansas

L’étymologie de « Kansas » provient de la tribu des Kansas et signifierait « du vent ». Il est surnommé « l’État des tournesols ».

 

Kentucky

Le Kentucky, connu pour être l’État du tabac et du bourbon, signifierait « rivière de sang » ou « terre de demain » en indien. Oui, c’est assez contradictoire.

 

Louisiane

Quasiment tous les Français connaissent la signification de cet État : il provient tout simplement de Louis XIV. En effet, ce territoire a été pris possession par la France.

 

Maine

Le Maine, Portland et son phare. Situé à l’extrême nord-est des États-Unis, le Maine tient son nom de la province française du même nom (située dans la Sarthe). En effet, l’influence française est telle dans cet État qu’un jour franco-américain y a été instauré.

 

Maryland

Littéralement « Terre de Marie », le Maryland a pour origine la reine Henriette-Marie, épouse du roi Charles Ier d’Angleterre. À noter que cette reine était française. Baltimore est la plus grande ville du Maryland.

 

Massachusetts

L’étymologie de cet État provient du mot « Massachusêuck » qui signifie « lieu des grandes collines » en langues algonquiennes. Le phare Old Scituate est l’un des bijoux traditionnels de cet État.

 

 Michigan

Connu pour son lac, le Michigan veut tout simplement dire « grand lac ». Lac qui, parfois gelé, laisse place à un véritable spectacle naturel.

 

Minnesota

Le Minnesota est l’un des États les plus froids des USA. Son nom, qui veut dire « eau nuageuse », est d’origine sioux.

 

Mississippi

Encore une fois, le suspense est vain. L’origine du nom de cet État, voulant dire « grande rivière », provient du fleuve qui le traverse.

 

Missouri

Le terme « Missouri » provient également du fleuve éponyme. Mais la signification diffère cependant : cela veut dire « ceux qui ont des canots ».

 

Montana

D’origine espagnole, « Montana » veut tout simplement dire « montagne ». 

 

Nebraska

Traversé par la Platte River, anciennement Nebraska River, le Nebraska tient son nom d’une origine française. En effet, cela signifie « la rivière plate ». Le maïs est l’un des symboles de cet État.

 

Nevada

D’origine hispanique, le mot « Nevada » signifie « couverte de neige ». Ce mot a donné son nom à la chaîne de montagnes Sierra Nevada qui jalonne l’État de la ville du péché : Las Vegas.

 

New Hampshire

D’origine britannique, cet État tient son nom du comté britannique du Hampshire. L’un de ses animaux symboliques est le cerf.

 

New Jersey

Ayant le cheval pour symbole, le New Jersey provient de l’île anglo-normande de Jersey située dans la Manche. Son origine est britannique.

 

New York

Sans surprise, cet État est d’origine anglaise. Il a été nommé ainsi en référence au Duc de York, propriétaire du territoire.

 

Nouveau-Mexique

Proche de la frontière mexicaine, cet État a tiré son nom du Mexique. C’est aussi le lieu de tournage de la série Breaking Bad.

 

Ohio

En seneca, « Ohio » veut dire « grand torrent » et non pas « magnifique torrent » comme parfois il peut être traduit. L’un de ses symboles est la coccinelle.

 

Oklahoma

En référence aux Indiens qui habitaient cette terre, « Oklahoma » signifie « peuple rouge » (faisant allusion aux peaux rouges). De nombreux ratons laveurs y vivent maintenant.

 

Oregon

En jargon algonquin, « Oregon » voudrait dire « magnifique ». Mot qu’aurait prononcé le Major Robert Rogers lorsqu’il a découvert le territoire. Saint-Louis et son tunnel d’arbres magnifique font partie de cet État assez francisé.

 

Pennsylvanie

Connue pour Philadelphie, son industrie et ses lucioles, la Pennsylvanie doit son nom à l’amiral William Penn, fondateur de cet État. « Pennsylvanie » est ainsi traduisible par « Bois de Penn ».

 

Rhode Island

L’origine de ce nom est double : d’une part cela veut dire « île rouge » en néerlandais (à cause de ses falaises rougeâtres), d’autre part cela est une allusion à l’île de Rhodes en Grèce. Plus petit État des USA, Rhode Island est néanmoins connu pour son festival de jazz de Newport.

 

Tennessee

D’origine cherokee, « Tanasi » était le nom d’un village indien dans cette province. Influençant de nombreux rockeurs, le Tennessee – et notamment Memphis – a été le lieu de vie principal d’Elvis Presley.

 

Texas

Le nom « Texas » provient du mot caddo « tejas » qui signifie « ami ». Il a une forte influence espagnole. Le Texas est composé de nombreux cow-boys.

 

Utah

Hasard des étymologies, « Utah » – anagramme de « haut » en français –  signifie aussi « haut » en apache occidental.

 

Vermont

Le Vermont est la contraction des mots « vert » et « mont ». D’origine française, cette étymologie fait référence aux « montagnes vertes » (les reliefs pleins d’arbres) qui parsèment le territoire de cet État.

 

Virginie et Virginie-Occidentale

En latin, ces États – dont le phoque est un symbole – signifient « pays de la Vierge ». Élisabeth Ire d’Angleterre, connue sous le nom de la « Reine Vierge » pour ne s’être jamais mariée, était en effet propriétaire de ces terres. La Virginie a été divisée pendant la guerre de Sécession.

 

Washington

L’État de Washington – où ne figure pas la capitale Washington D.C. – est situé à l’extrême nord-ouest des États-Unis. Il a été nommé ainsi en référence à George Washington, premier président des États-Unis. L’orque est l’un des symboles du territoire.

 

Wisconsin

Le terme « Wisconsin » proviendrait du mot indien chippewa « Ouisconsin », qui veut dire « lieu où il y a de l’herbe ». Le phare de Sturgeon Bay fait partie des monuments de ce territoire.

 

Wyoming

« Wyoming » serait un mot algonquin qui signifierait « lieu de grande prairie ». Grande terre indienne, le Wyoming abrite le parc national de Yellowstone.

Ces cinquante étymologies sont plus intéressantes les unes que les autres. Par exemple, vous saviez peut-être que la Louisiane provenait de Louis XIV mais qui aurait cru que « Utah » – anagramme de « haut » en français – voulait également dire « haut » en apache occidental ? À la rédac’, personne ne le savait ! Et vous, connaissiez-vous les significations des noms des États américains ?

Rome compte parmi les plus belles villes du monde. C’est ici que se déroula une longue page de l’histoire européenne, comme le montrent les nombreux vestiges encore présents dans la ville. Aujourd’hui, de nombreux touristes affluent dans la capitale italienne pour découvrir le charme unique de la dolce vita romaine. SooCurious vous invite à prendre place pour un voyage au cœur de cette cité construite autour de ruines et de monuments chargés d’histoire.

Rome est une ville où l’on peut profiter de l’héritage laissé par une civilisation presque oubliée. Pourtant, aujourd’hui encore, on ressent la grandeur de l’Empire romain qui a conquis de nombreux territoires avant de diffuser l’art et l’ingénierie au monde entier. Dans cette vidéo intitulée « Urbs Aeterna » et réalisée par Enrique Pacheco, le time-lapse permet de mieux contempler les réalisations extraordinaires de l’architecture romaine ainsi que les ruines des bâtiments les plus emblématiques de la ville.

Pour en savoir plus sur les travaux d’Enrique Pacheco, rendez-vous sur son site internet, sa page Facebook et sa page Twitter.

Rome est vraiment une ville remarquable. Elle possède un charme unique en raison de son histoire dont elle a gardé de nombreux vestiges. Aller à Rome, c’est se rendre des milliers d’années en arrière pour découvrir des œuvres architecturales encore présentes aujourd’hui. La ville fait indéniablement partie des plus belles d’Europe. Selon vous, quelle ville est la plus belle sur le Vieux Continent ?

Ward est un petit garçon d’un an plein de vie dont la naissance a été très mouvementée. Il est né avec trois mois et demi d’avance et ne pesait que 700 grammes. Il était tellement fragile que sa vie était en jeu à chaque moment. Son père a alors capturé tous les moments précieux passés avec son fils dès sa naissance et les a rassemblés dans une vidéo pleine d’émotion.

Ward n’a que quatre jours lorsque son père, un photographe qui se fait appeler Benjamin Scot, décide de capturer ces moments d’intimité entre son épouse, Lyndsay et son petit garçon. Le nourrisson a ensuite passé 107 jours dans un centre spécialisé pour les bébés prématurés avant de pouvoir rentrer avec ses parents.

L’histoire de Ward, de son père Benjamin et de sa mère Lyndsay est vraiment magnifique ! Tout le monde à la rédaction a été touché par cette vidéo et voir les images de ce bébé plein d’énergie nous réchauffe le coeur. Qu’avez-vous ressenti en regardant cette vidéo qui illustre à quel point la vie est précieuse ?

Afin de récompenser les plus belles oeuvres architecturales du monde, le site Architizer organise chaque année un concours – les “A+ Awards” – visant à élire les plus beaux bâtiments et édifices. SooCurious vous invite à découvrir les lauréats de ce concours qui met en avant le design et l’originalité.

Cette année, le concours a couvert plus de 90 catégories incluant tout type de construction, des propriétés résidentielles et commerciales aux édifices culturels tels que les musées et les bâtiments religieux. Un jury composé de 300 experts de l’industrie a été chargé de choisir cinq finalistes dans chaque catégorie, pour ensuite n’en désigner plus qu’un comme vainqueur du « prix du jury ». Mais un gagnant est également désigné par le « choix populaire », le choix du public, en somme. Dans ce cas présent, le vote est effectué en ligne.

Ce concours constitue un véritable challenge étant donné le nombre incroyable de nouveaux concepts architecturaux. Voici une petite sélection des gagnants de l’année 2015.

Pour en savoir plus sur ce concours, rendez-vous sur le site Architizer.

Catégorie « Aéroports », prix du jury, Terminal 2, Aéroport international Chhatrapati-Shivaji (Mumbai, Inde)

Conçu par Skidmore, Owings Merrill, ce nouveau bâtiment de 400 000 mètres carrés devrait servir à faire voyager 40 millions de personnes par an. « En orchestrant le réseau complexe des passagers et des avions dans un design répondant à la croissance vertigineuse de la région, le nouveau terminal devrait s’affirmer comme une passerelle incontournable en Inde », expliquent ses architectes.

 

Catégorie « Appartements », prix du public, Appartement Ice and Snow (Glace et Neige) (Hebei, Chine)

Réalisée par le groupe d’architecture Panda, la conception de cet appartement s’inspire de « la fonte des neiges au printemps, quand la nature renaît lentement de l’hiver et offre un contraste de froid et de chaud », expliquent ses concepteurs.

 

Catégorie « Bars et Nightclubs », prix du public, PM Club (Sofia, Bulgarie)

Le PM Club est une boîte de nuit inspirée par le groupe Studio Mode. Ce club est destiné aux amateurs de musique et compte une superficie de 500 mètres carrés. Le design tend à s’inspirer d’éléments musicaux tels que « Sunday 8PM », album de Faithless sorti en 1998, et de la chanson chantée par Maxi Jazz « God is a DJ ». Or, si Dieu est un DJ, le PM Club se dit être le « temple de la musique ». Ce qui a conduit à ce design intérieur.

 

Catégorie « Bâtiments religieux », prix du jury, Chapel in Joa (Rio de Janeiro, Brésil)

Cette chapelle conçue par Bernardes Arquitetura, est supportée par une seule colonne face à l’entrée, qui s’élève depuis le sol et qui se transforme en croix au niveau du plancher. La structure en acier soutient les planches de bois parallèles placées à la fois à la verticale, puis à l’horizontale au niveau du plafond.

 

Catégorie « Bâtiments religieux », prix du public, Eglise communautaire de Knarvik (Norvège)

Conçue par Reiulf Ramstad Architects, cette magnifique nouvelle église communautaire se dresse au niveau de la côte ouest de la Norvège, au nord de Bergen. La conception du bâtiment a été soigneusement adaptée avec l’architecture à flanc de coteau déjà existante, explique l’entreprise.

 

Catégorie « Centre commercial », prix du jury, Centre commercial Wollongong Central (Australie)

Conçu par le groupe HDR I Rice Daubney, les cinq étages de ce bâtiment mêlent architecture, art et culture. Il se situe à 90 kilomètres de Sydney.

 

Catégorie « Ecoles de premier cycle », prix du jury et du public, Ecole primaire Tiantai (Chine)

Le projet de cette école aspire à un design unique qui permettra à l’école d’être un modèle pour promouvoir un bel environnement en faveur de la culture, de la condition physique, de l’art et de l’éthique pour les enfants.

 

Catégorie « Usines et Entrepôts », prix du jury, Bombay Sapphire Distillery (Bombay, Inde)

Cette usine, à l’origine familiale, a vu son design réinventé par le groupe Heatherwick Studio. Elle est aujourd’hui ouverte au public pour des visites.

 

Catégorie « Bâtiments municipaux et gouvernementaux », prix du jury, Palais de justice (Hasselt, Belgique)

Personne n’aimerait vraiment se retrouver dans ce genre d’endroit. A moins qu’il ne ressemble à celui-ci. Le nouveau Palais de justice de Hasselt, en Belgique, est un bâtiment transparent où le public a un accès direct. En plus du tribunal, on peut y trouver une librairie et des auditoriums pour les cours de droit de l’université.

 

Catégorie « Gratte-ciel », prix du jury, China Merchants Tower (Shenzhen, Chine)

Conçue par Skidmore, Owings Merrill, la « China Merchants Tower » est une tour liée à la finance située dans le district de Nanshan à Shenzhen. Les architectes lui ont donné une forme très légèrement conique pour incliner les étages inférieurs loin du soleil.

 

Catégorie « Hôtels », prix du jury, Knot House (Geoje, Corée du Sud)

Conçu par l’Atelier Chang, l’hôtel se compose de cinq bâtiments blancs design qui reposent sur la falaise de l’île de Geoje. Les murs blancs se replient sur eux-mêmes pour offrir à chaque foyer une vue privée sur l’océan.

 

Catégorie « Bibliothèque », prix du public, James B.Hunt Library (Raleigh, Etats-Unis)

L’entreprise spécialisée dans le design, Snøhetta, a travaillé en étroite collaboration avec l’université de Caroline du Nord pour définir une nouvelle conception de la bibliothèque tout en assurant la sophistication technologique et la création d’espaces collaboratifs d’apprentissage. Elle sert également de seconde bibliothèque principale pour l’État de Caroline du Nord.

 

Catégorie « Maison privée (+ de 270 mètres carrés) », prix du jury, Casa Delta (Guarujá, Brésil)

Commandée par un couple avec trois enfants, cette maison de vacances, située à une heure et demie de Sao Paulo, est construite sur un terrain en pente et est entourée par une importante réserve naturelle de la forêt atlantique. La maison a été aménagée de manière à ce qu’elle puisse s’adapter au terrain existant et à la présence des arbres qui l’entourent.

 

Catégorie « Masterplan », prix du public, A Gateway to Petra (Une porte pour Petra) (Wadi Rum, Jordanie)

De par son histoire, Petra est le site touristique le plus apprécié de Jordanie. Cet édifice a été sculpté dans des murs en grès de plus de 100 mètres de hauteur. « Le client a exigé une porte qui simplifie et organise la circulation des visiteurs dans et hors de Petra », expliquent les architectes.

 

Catégorie « Bâtiments mixant les activités », prix du public, Parc technologique d’Obidos (Obidos, Portugal)

Le parc technologique d’Obidos est situé entre Lisbonne et Coimbra. Il est utilisé pour lier la recherche académique aux affaires, notamment dans le domaine des industries créatives.

 

Catégorie « Musées », prix du public, Musée Blue Planet (Kastrup, Danemark)

Ce musée incroyable aux allures d’aquarium a été inspiré par la forme naturelle des tourbillons, des cours d’eau et des fonds marins.

 

Catégorie « Gratte-ciel », prix du public , One World Trade Center (New York, Etats-Unis)

Le One World Trade Center est la nouvelle tour la plus haute de l’hémisphère ouest. La tour s’inscrit dans la longue tradition de l’ingénierie américaine en devenant un édifice moderne, alliant l’architecture à la structure, au design urbain, à la nécessité de sécurité et de durabilité.

 

Catégorie « Parc publics », prix du jury, Tongva Park (Santa Monica, Etats-Unis)

Ce nouveau parc a été créé sur un ancien parking abandonné. Aujourd’hui, des petites collines se sont dressées à l’instar des jardins et des espaces urbains aux alentours.

 

Catégorie « Pavillons », prix du jury, Hy-Fi (New York, Etats-Unis)

Conçue par la firme By The Living après avoir été missionnée par le Musée d’Art Moderne, cette tour circulaire a été réalisée à l’aide de briques organiques. Il s’agit donc d’un nouveau type de construction révolutionnaire.

 

Catégorie « Ponts et autoroutes », prix du jury, Cykelslangen : The Bicycle Snake (Copenhague, Danemark)

Ce pont de 190 mètres de long a été conçu pour remplacer un escalier qui constituait un réel obstacle pour les 12 500 cyclistes qui traversaient la zone chaque jour.

 

Catégorie « Ponts et autoroutes », prix du public, Tabiat Pedestrian Bridge (Téhéran, Iran)

Ce nouveau pont a été conçu pour faciliter l’accès entre deux parcs publics pour les piétons. Au-delà d’un pont, c’est également un endroit où les piétons peuvent se promener puisqu’il existe des espaces verts des deux côtés du pont avec des restaurants au niveau le plus bas.

 

Catégorie « Pop-ups », prix du public et du jury, Ring of Celestial Bliss (Hsinchu City, Taïwan)

Construite pour le Taiwan’s Lantern Festival, cette oeuvre représente un anneau sur lequel des images s’animent. La forme et les matériaux utilisés pour réaliser cette oeuvre ont été inspirés par les caractéristiques culturels et historiques de Hsinchu.

 

Catégorie « Restaurants », prix du public, Steirereck (Vienne, Autriche)

PPAG Architects a gagné une compétition en 2012 pour pouvoir redesigner ce restaurant célèbre. Le public a rapidement été conquis par le résultat et se presse aujourd’hui en nombre pour aller manger dans cet établissement original.

 

Catégorie « Santé et bien-être », prix du public, Grotto Sauna (Ontario, Canada)

Cet espace de détente a été construit à partir de la technologie de scan en 3D pour permettre de fabriquer un modèle réaliste avant de s’attaquer à la construction réelle.

 

Catégorie « Stations services et stations de bus et trains », prix du jury, Highway Rest Stops (Tbilissi, Géorgie)

En 2009, le département des routes de Géorgie lance un appel à J. Mayer H. pour concevoir un système composé de 20 stations le long d’une autoroute reliant l’Azerbaïdjan à la Turquie.

Ces bâtiments et édifices sont absolument géniaux ! Ils témoignent d’une profonde modernité ainsi que du progrès architectural constant que l’homme est capable de fournir. La rédac’ félicite l’ensemble des architectes pour avoir réalisé de si belles oeuvres. D’ailleurs, parmi tous ces bâtiments, lequel préférez-vous ?

Alan, un super papa photographe, a décidé d’offrir un pouvoir extraordinaire à son fils William atteint du syndrome de Down. Il fait de lui un véritable super-héros en le faisant léviter dans les airs grâce à un logiciel de retouche photo. SooCurious vous invite à découvrir cette série de clichés aussi belle qu’attendrissante nommée « Wil peut voler » (« Wil can fly »).

Cette série de clichés est vraiment touchante ! Malgré ses quelques petites différences avec ses frères et soeurs, rien n’est impossible pour ce petit garçon atteint du syndrome de Down, il peut relever tous les défis et même voler ! À la rédac’, on félicite ce papa qui est aussi le créateur d’un projet qui soutient des associations d’aide aux parents d’enfants trisomiques et que vous pouvez retrouver sur Kickstarter. Êtes-vous touché par l’amour de ce papa pour son fils ?

Quelle est votre zone de confort et quelles en sont les limites ? Inknowation vous donne des éléments de réponse de façon très ludique. SooCurious vous fait découvrir cette vidéo qui nous permet d’observer avec recul tout ce qui nous entoure au quotidien.  

(Une fois que vous avez lancé la vidéo, si les sous-titres français n’apparaissent pas par défaut, cliquez sur l’icône rectangulaire à droite de l’horloge.)

 

Cette vidéo très intéressante nous démontre à quel point il est important de sortir de sa zone de confort pour élargir son cercle personnel. Nous remercions Inknowation pour cette leçon de vie très ludique. A la rédaction, nous avons trouvé cette approche très intéressante, nous qui sommes toujours prêts à faire de nouvelles découvertes :). Et vous, cette vidéo vous a-t-elle donné plus de motivation pour réaliser vos rêves ?

Assoiffé d’inventions en tout genre, Jean-Pierre Wolf, physicien de l’université de Genève, en Suisse, a mis au point une technologie capable de changer la météo. Grâce à un laser précis et performant, Jean-Pierre peut en effet déplacer des nuages. SooCurious vous invite à découvrir cette invention qui, à terme, pourrait bien modifier le ciel de demain.

Nous savions déjà qu’un laser était capable de changer la couleur des yeux, de repérer la présence de gaz toxiques ou même de détruire les cellules cancéreuses. Aujourd’hui, la technologie du laser va bien plus loin : elle serait capable de changer littéralement la météo. En effet, grâce à une augmentation de la condensation, il serait possible de créer de nouveaux nuages. Jean-Pierre l’a d’ailleurs déjà testé à une échelle microscopique et cela a fonctionné. « Nous avons déjà réussi à créer des nuages à l’échelle du laboratoire, confie-t-il. Mais pas encore à une échelle macroscopique. Vous ne verrez donc pas un énorme nuage créé à partir du laser car celui-ci n’est pas assez puissant. »

La technologie de Jean-Pierre est pleine d’espoirs. Elle pourrait notamment permettre d’irriguer des endroits arides où la pluie se fait trop rare. Il ne faut néanmoins pas s’emballer trop vite, comme le rappelle Jean-Pierre : « Il y a de nombreux paramètres techniques que nous ne pouvons pour l’heure pas contrôler. » Paramètres techniques qui freinent notamment le développement du projet. En plus de pouvoir permettre une averse, le laser utilisé en laboratoire est également capable de déclencher la foudre. Même si cela reste expérimental, un déclenchement volontaire de la foudre pourrait permettre de protéger de nombreux sites.

Cela fait maintenant 30 ans que Jean-Pierre étudie la technologie du laser et il semble tout proche de tenir sa nouvelle invention. Dans sa « chambre aux nuages » (le nom de son laboratoire), ce physicien réussit en un rien de temps à créer une condensation à travers son laser rectiligne. Il explique : « Quand vous prenez votre bain, la chaleur dégage forcément beaucoup de condensation. Pourtant, vous ne l’apercevez pas et vous ne croyez pas qu’elle est présente. Mais lorsque vous regardez votre miroir, il est plein de buée. En réalité, la condensation existe mais cherche une surface sur laquelle se poser. C’est exactement ce que va amener le laser en lui-même. »

La technologie de Jean-Pierre est absolument surprenante ! Imaginez les solutions que pourraient apporter les lasers mis au point par ce physicien, si jamais ils venaient à s’imposer à une grande échelle. À la rédaction de SooCurious, personne ne serait contre changer le ciel parisien lorsque ce dernier est gris. Aimeriez-vous pouvoir changer la météo à votre guise ?

Travailler assis dans un bureau a de nombreux avantages mais on a tendance à oublier qu’il confère tout autant d’inconvénients. En effet, de nombreuses études tendent à prouver que la position assise prolongée, pendant des journées de travail complètes, provoquerait des dommages physiques parfois irréversibles. Des entreprises imaginent donc toutes sortes de bureaux actifs voire des tapis de course pour rester debout toute la journée et ainsi éviter tout mal de dos inconvenant. SooCurious vous en dit plus sur ces créations sans oublier d’évoquer leurs avantages sur votre santé.

Les études se succèdent et se complètent pour montrer à quel point rester assis pendant trop longtemps est terrible pour la santé. Selon les scientifiques, il est encore plus inquiétant qu’il n’y parait puisque l’activité physique supplémentaire que l’on pourrait avoir après le travail ne semble en rien compenser ces périodes d’inactivité. Ces dommages physiques, petit à petit creusés en s’asseyant devant notre bureau, ne disparaitront pas si facilement.

C’est à ce stade qu’interviennent les ingénieux bureaux actifs. Mais qu’est-ce qu’un bureau actif me direz-vous ? Il s’agit tout simplement d’espace de travail pensé pour optimiser la façon de se tenir face à son bureau. C’est simple, il suffit de se redresser et de se tenir droit ? Plus facile à dire qu’à faire.

Et les entreprises l’ont bien compris puisqu’elles rivalisent d’imagination pour sortir de nouveaux concepts de bureaux. Qu’il s’agisse de tables à agrandir ou à rapetisser pour coller aux besoins des employés ou même de tapis roulants pour être actif même au bureau, il y en a pour tous les goûts. Mais qu’est-ce que cela change ? Est-ce vraiment mieux de travailler debout plutôt qu’assis ? Inconvénients ou avantages, on vous dit tout !

 

Le bureau à tapis roulant

 

Les bureaux pour rester debout 

 

Des bureaux hybrides et actifs, que l’on peut ajuster selon les besoins (assis ou debout)

 

Des résultats physiologiques

Des chercheurs ont voulu connaitre l’impact réel qu’avaient les bureaux actifs sur notre santé. Il ont récemment publié leurs résultats dans la revue Preventive Medicine. D’après leurs études, ainsi que celles faites par d’autres scientifiques, il y a des avantages évidents à ne plus être assis. En effet, trois études ont mis en évidence un impact sur le rythme cardiaque et sur les dépenses d’énergie des personnes testant ces nouvelles installations. Les participants qui essayaient les bureaux en hauteur ont vu une augmentation de leur fréquence cardiaque de 8 battements par minute. Et bien sûr, deux autres études ont prouvé que les personnes testant les tapis roulants au bureau avaient une fréquence cardiaque nettement supérieure, augmentant de 12 battements par minute. A titre d’indication, chez l’homme la fréquence cardiaque est d’environ 70 battements par minute.

Une autre étude s’est intéressée à ces installations particulières. D’après ces chercheurs, les postes de travail « debout » pourraient augmenter le HDL cholestérol qui est aussi appelé « bon cholestérol ». Ainsi lorsque celui-ci augmente il permet de protéger contre les risques cardiovasculaires. Et comme à son habitude, le tapis roulant s’est montré tout aussi encourageant. Dans une étude, des participants ont essayé un bureau actif, devant lequel ils étaient debout au lieu d’utiliser leur traditionnel chaise. Les chercheurs ont alors constaté que des marques importantes de réduction du cholestérol et surtout du LDL dit « mauvais cholestérol », dès que celui-ci augmente, les risques cardiovasculaires augmentent aussi. 

En ce qui concerne la perte de poids, les résultats d’une seule étude n’ont pas été probants. En effet, les participants au bureau actif ne semblent pas avoir perdu du poids en restant debout plutôt qu’assis au travail, mais le corps ne semble pas pour autant avoir changé, ou évolué. L’étude a cependant été menée pendant 3 mois, ce qui ne parait pas bien long pour avoir des résultats déterminants. Sans surprise, le tapis roulant qui n’a pour l’instant montré que des points positifs, ne déroge pas à la règle. En effet, les 36 participants l’ayant testé ont perdu de 1,3 kg à 3,2 kg au cours de l’année.

En conclusion, qu’il s’agisse du bureau actif, pour travailler debout ou du tapis de course, les deux inventions ont prouvé que leur utilisation avait un réel impact sur la santé. De la perte de poids à une baisse considérable des risques cardiovasculaires, et même à l’augmentation de la fréquence cardiaque, ces deux concepts ont fait leurs preuves et semblent tous deux surpasser les bureaux traditionnels qui nous poussent à rester bien trop longtemps inactifs.  »Les deux bureaux actifs et le tapis roulant ont prouvé leur capacité à améliorer notre santé avec une utilisation régulière. »

 

Des résultats psychologiques

Maintenant que l’impact positif de ces bureaux sur votre santé a été prouvé, il faut aussi savoir si les résultats sont aussi probants sur votre capacité à travailler. A savoir si ces espaces de travail actifs sont bénéfiques sur vos compétences psychologiques. Mais surtout pour avoir des arguments de taille face à votre patron lorsque vous lui demanderez d’équiper vos locaux.

Sommes-nous vraiment plus productifs en restant debout au boulot ? Sept études qui avaient pris pour sujet les bureaux « debout » ont démontré que sur les 220 participants (au total), il n’y avait eu aucun résultat significatif ou d’amélioration aux tâches quotidiennes comme la dactylographie. De même, une étude menée sur les bureaux actifs, qui peuvent être ajustés assis comme debout, il n’y a eu aucune différence sur les caractères tapés par minute. Parmi les huit études sur les tapis roulants, comprenant au total 242 participants, des résultats bien moins positifs que précédemment ont été enregistrés : une diminution en matière de dactylographie et sur la maîtrise de la souris par exemple.

En ce qui concerne l’humeur, lors d’une étude menée pendant sept semaines sur des bureaux « debout », les participants disaient ressentir moins de fatigue, de tension, de confusion et de dépression, et plus de vigueur, d’énergie, de concentration et de bonheur. La seule petite étude sur l’humeur chez les utilisateurs de bureaux à tapis roulant a montré une diminution significative du stress après une période de deux semaines.

Il y a pas eu de réelles études sur l’impact que pouvait avoir l’utilisation de bureaux « debout », ou même actifs, sur les capacités cognitives. Cependant, quatre études se sont intéressées aux bureaux avec tapis roulant. Ainsi, parmi les 167 participants au total, aucun n’a présenté d’impact négatif sur le traitement de l’information, la lecture et l’attention (même si une étude a révélé un impact sur ​​des problèmes de mathématiques). De plus, une autre étude a révélé que les bureaux avec tapis roulant pourraient améliorer la mémoire et l’attention.

En somme, les personnes passant des bureaux « assis » aux bureaux actifs se sentent plus heureux, même si ce résultat est assez subjectif. Ce qui ressort des études menées par bon nombre de chercheurs est que la vraie solution serait d’adopter le bureau hybride « assis-debout ». Ainsi, il permettrait d’éviter certaines douleurs musculaires, d’améliorer la santé mais aussi de ne pas gêner le travail, même si les chercheurs affirment que l’ensemble des bureaux actifs n’ « ont pas d’impact négatif sur la qualité du travail en cours de production ».

« Dans l’ensemble, les données actuelles indiquent que les bureaux actifs et tapis de course peuvent être efficaces pour améliorer la santé globale compte tenu de deux composantes physiologiques et mentales », expliquent-ils. Donc les espaces de travail actifs oui, puisqu’ils réduisent considérablement la sédentarité et améliorent par la même l’humeur sans trop de complications.

 

Ces créations sont plus originales les unes que les autres. On a notre petite préférence pour le tapis roulant en boule d’hamster ;). A la rédaction, bien assis au fond de nos chaises, on adorerait tout de même essayer ces bureaux très originaux. Laquelle de ces créations aimeriez-vous tester ?