Les livres renferment parfois de véritables œuvres d’art, bien cachées sur des pages. Ces fresques que l’on peut découvrir sur la tranche des livres anciens sont le fruit d’un travail très minutieux et vraiment impressionnant. On vous laisse regarder par vous-même ces dessins cachés pour le moins originaux.
Le fait de peindre les tranches des livres était une technique très populaire entre 1650 et la fin de XIXe siècle. La méthode consiste à peindre un petit peu le bord de chaque page, quand le livre est fermé on ne voit rien mais quand on plie légèrement les pages, l’illustration apparaît. Il est même possible de faire jusqu’à trois peintures : l’une quand on plie les pages dans un sens, une autre pour l’autre sens et la dernière sur la tranche du livre simplement fermé.
1. Les causes, les apparences et les effets de la décroissance saisonnière et de la décomposition de la nature, 1837 par Robert Mudie


2. La Bible, livre divisé par deux peintures

3. Lettres de Madame Rachel Russell, 1801 par J. Mawman

4. Analyse du jeu d’échecs, 1790 par François-André Danican Philidor

5. Caractéristiques de la femme, morale, politique et historique, v.2 1833 par Anna Jameson, peinture du cottage d’Anne Hathaway

6. Discours de Henry Lord Brougham, v.1 1838 par Henry Lord Brougham, vue de Philadelphie montrant le Delaware

7. Jeanne d’Arc, auteur inconnu, le peuple d’Orléans qui accueille Jeanne d’Arc

8. La Tige et le pistolet, 1841 par James Wilson

9. Les derniers poèmes de William Cowper, v.2 1820 par William Cowper

10. Les discours du très honorable William Pitt, v.2 1808 par William Pitt, portraits de George Washington et Benjamin Franklin

11. Les causes, les apparences et les effets de la décroissance saisonnière et de la décomposition de la nature, 1837 par Robert Mudie


12. Les travaux poétiques de Thomas Moore, 1865 par Thomas Moore, vue du château de Enniscorthy en Irlande

13. Le Seigneur des îles, 1815 par Walter Scott, vue du château de Carrick en Ecosse

14. Le monde avant le déluge, 1819 par James Montgomery

15. Le randonneur, v.1 1825 par Samuel Johnson, vue de Old Wych Street à Londres

16. Le pêcheur version complète de Izaak Walton et Charles Cotton, 1835 par Izaak Walton

17. L’Éducation de Henry Adams, 1918 par Henry Adams

18. Jérusalem libérée (Torquato Tasso), v.1 1797 par John Hoole

19. Oberon, 1798 par William Sotheby

20. La Bible, 1811, vue de la cathédrale Saint-Paul

21. Le licenciement du dernier ménestrel, 1823 par Sir Walter Bart Scott, vue de Kelso en Ecosse

22. Paradis perdu, 1876 par John Milton, triptyque de John Milton

23. Poèmes latins et italiens de John Milton, 1808 par John Milton, vue de l’auberge à Edmonton

24. Marmion, 1811 par Sir Walter Scott, vue de l’abbaye de Lindisfarne

25. Les travaux poétiques d’Alexandre Pope, 1863 par Alexandre Pope

26. Les poèmes de William Cowper, v.1 1808 par William Cowper

27. Sélection de poètes britanniques, v.3 1824 auteurs variés, vue de Wimborne

28. Rokeby, 1813 par Walter Scott, vue du château de Barnard

29. Les causes, les apparences et les effets de la décroissance saisonnière et de la décomposition de la nature, 1837 par Robert Mudie


30. La malédiction de Kehama, 1812 par Robert Southey, vue d’une rivière indienne avec un temple hindou

31. Lalla Rookh, 1818 par Thomas Moore, Tyburn Turnpike à Londres

32. La vie du Dr. John Donne, Sir Henry Wotton, etc., 1824 par Izaak Walton

33. Les derniers poèmes de William Cowper, v.1 1820 par William Cowper, vue d’Olney

34. L’histoire de l’arbre rouge, par Andrew Lang et H.J. Ford, fresque sur la capture de Jeanne d’Arc

35. Les causes, les apparences et les effets de la décroissance saisonnière et de la décomposition de la nature, 1837 par Robert Mudie


36. Les derniers poèmes de William Cowper, v.2 1820 par William Cowper

37. Poèmes à plusieurs reprises, 1813 par Lord Edward Thurlow, vue de Dublin

38. La Bible, v.2 1803, fresque de la cène

39. La Bible, v.2 1795, vue du mont des oliviers sur les pentes de Sion

Ces fresques sont magnifiques et c’est assez amusant de découvrir ce que peuvent cacher ces livres. On a été impressionnés de voir une telle minutie dans ce travail et c’est vraiment fascinant de savoir que nos ancêtres étaient si inventifs quand il s’agissait de faire des illustrations. Le temps de réalisation doit tout de même être colossal si l’on imagine qu’il faut peindre les tranches des pages une à une. Auriez-vous imaginé que nos ancêtres pouvaient réaliser un travail aussi minutieux et aussi bien caché ?